Température élevée au travail : ce que le code du travail prévoit.
Au travail, à l’extérieur comme à l’intérieur, en cas de grosses #chaleurs, des mesures doivent être prises;
Il faut prévenir la #santé et assurer la #sécurité du #personnel comme indiqué dans le plan-canicule-2018 du ministère du travail.
Aucune limite n’est prévue dans le #codedutravail.
Néanmoins les conseils sont prodigués auprès des #dirigeants dans les locaux fermés où les #salariés sont amenés à travailler.
Il est nécessaire de veiller au renouvellement régulier de l’air, et d’éviter les élévations exagérées de température (article R.4222-1 du Code du travail).
⚠C’est à l’entreprise de trouver le moyen de rendre l’atmosphère tenable : #climatisation, #ventilateur…
Mais que faut-il entendre par une température exagérée ?
Quelle température optimale ?
– dans les bureaux : 20 à 22°C ;
– dans les ateliers pour une activité physique moyenne : 16 à 18°C ;
– dans les ateliers pour une activité physique soutenue : 14 à 16°C.
De plus, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) considère qu’au-delà de 30 °C pour un salarié sédentaire, et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque pour les salariés.
Et que le travail par fortes chaleurs et notamment au-dessus de 33 °C présente des dangers.
En pratique, si les températures dépassent les 30 °C, la situation doit donc être considérée comme sérieuse.
Si la chaleur devient insupportable, le droit de retrait est possible, mais seulement en l’absence de moyens déployés par la société.
Le salarié doit avoir un motif raisonnable de penser qu’il court un danger réel pour sa santé.
Ne vous mettez pas en danger, même en cas de fortes chaleurs !