3 milliards d’euros en une seule journée pour le CNSA ( caisse nationale de solidarité pour l’autonomie ) : une belle journée solidaire.
On approche du lundi de la Pentecôte…
Chaque année, ce jour-là est un jour spécial, les salariés travaillent en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées. C’est donc une journée supplémentaire travaillée non rémunérée.
Les salariés peuvent choisir de travailler cette journée-là, la poser en RTT ou en CP, Attention, les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité sont fixées par accord d’entreprise ou d’établissement ou à défaut par accord de branche.
En l’absence d’accord elle peut être définie par l’employeur après avoir consulté le CSE le cas échéant.
De son côté, l’employeur verse 3% de sa masse salariale à la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie ( CNSA ), qui financeront des actions visant à favoriser par exemple le maintien à domicile et l’inclusion des personnes âgées, renforcer le soutien des services d’aides à domicile et l’attractivité des métiers de l’autonomie, etc..
Si vous avez des salariés à temps partiel, cette journée doit être calculée au prorata des heures prévues au contrat.
Dans tous les cas, elle est obligatoire depuis 2004 et le salarié ne peut refuser cette journée de solidarité , l’employeur pourrait opérer, de droit, une retenue sur salaire.